L’ELYSIA AIME LE MUSÉE COGNACQ-JAY

Une petite escapade romantique dans un musée ? Venez découvrir le musée Cognacq-Jay…

Connaissiez-vous le nom du fondateur du célèbre grand magasin La Samaritaine, situé entre la rue de Rivoli et la Seine à l’aplomb du Pont-Neuf ? Il s’agit de monsieur Ernest Cognacq !

Ernest Cognacq est un exemple d’ascension sociale et de réussite professionnelle. En effet, il connaît d’abord quelques difficultés pour entrer dans certains grands magasins parisiens. Puis il finit par devenir propriétaire en 1871 de sa boutique (La Samaritaine) en collaboration avec son épouse Marie-Louise Jaÿ. Ce grand magasin connaît une véritable expansion avec un chiffre d’affaires qui ne cesse de gonfler année après année en dépassant le milliard en 1925. D’autres extensions de magasins ouvrent au cours du temps. L’architecture de ces magasins est d’ailleurs en plus très novatrice avec un style Art nouveau voir Art Déco (structure métallique, mosaïque…).

Mais si monsieur Cognacq est également connu, c’est aussi pour sa riche collection d’œuvres datant du XVIIIe siècle ! Entre 1900 et 1927, Ernest Cognacq a acquis et a collectionné des œuvres du temps du siècle des Lumières.  En 1928, lorsqu’il décède, il lègue ses collections à la Ville de Paris, réunies alors dans un musée (appelé Musée Cognacq-Jay, les noms de famille du couple qui fait tout à deux). Le musée est ainsi un espace de rencontre privilégié avec l’esprit du XVIIIe siècle français tel qu’il était conçu à l’ère des Cognacq : un siècle où les sociabilités, les échanges et l’art de vivre figurent au cœur du développement individuel. Au début du XXe siècle quand Ernest Cognacq décide d’acquérir ces œuvres, les arts du XVIIIe siècle sont alors une référence en termes de décoration d’intérieur bourgeois.

UN BUSINESSMAN ET UN COLLECTIONNEUR

Monsieur Cognacq avait l’intention de placer une partie de sa collection dans un tout autre lieu : un immeuble voisin de la Samaritaine de Luxe. La Samaritaine de Luxe, annexe du grand magasin située sur le boulevard des Capucines, accueillait et exposait jusque lors des présentations temporaires de ses propres collections. On y vendait des produits hauts de gamme destinés aux intérieurs de la bourgeoisie parisienne.

Pour son projet, il s’était inspiré du Musée Carnavalet où les boiseries mettent en lumière les œuvres, et deviennent ainsi des écrins pour celles-ci.

Ce musée ressemble plus au Musée Carnavalet plutôt qu’aux célèbres musées de la capitale tels que nous les connaissons : Le Louvre, Orsay… L’objectif de ce musée-hôtel n’est pas de nous en mettre plein la vue avec des grands tableaux etc., mais plutôt de nous plonger dans l’atmosphère d’époque du XVIIIe siècle et du décor artistique de la vie française. Nous sommes proches des œuvres, dans une bulle d’intimité.

Les œuvres que nous vous conseillons à ne pas manquer : Le Retour de chasse de Diane (1745) où des nymphes sont représentées ; ou encore le majestueux Lit à la polonaise (1785) où nous avons juste l’envie de sauter dedans !

Si vous recherchez une activité originale, que vous n’avez pas l’habitude de faire à deux, nous vous recommandons les ateliers d’initiation au dessin (3h) et d’initiation à la peinture à l’huile (9h réparties sous 3 séances) où vous découvrirez les techniques de portrait et nature morte !